February 1 to February 8
SE BARNET
Liza Dimbleby
Letter from Glasgow: Hiding Out
Glasgow’ s latitude is 55.8642° N, 4.2518° W. It is almost the same as Moscow. The January mornings are dark and heavy. I sleep late when I can and roam about my dreams. Two days ago the sun nudged just above the walls of the back tenements, enough to push a triangle of light into the corner of my room for the first time in months. I took its picture.
I live in a city far from where I grew up, and miss the city I grew up in, although I am not sure that the city I want to go back to is actually there where I left it. I inhabit instead this stretch of space that is somewhere between the Moscow that I trod deep inside me over thirty years ago and the spaces of my childhood. Sometimes I wonder if I am just hiding out, waiting for a return, like this bleed of sun at the end of January.
Anne Dubos
Manuela Morgaine
Katja Stuke
Anne Brunswic
Marcelle (7), un homme digne de ce nom.
À un monsieur qui, à la suite d’une rupture, se dit “noyé de chagrin”, littéralement “à la mer”, Marcelle répond sans ménagement : « Un homme n’est pas à la mer pour un chagrin d’amour (j’entends un homme digne de ce nom). Il est de taille à encaisser ce coup et bien d’autres. » (Courrier du Cœur, ELLE, septembre 1953).
Encaisser quoi ? La défaite de 1940 ? La captivité ? La torture ? La trahison ? Les hommes « dignes de ce nom », grands dans la défaite plus que dans la victoire, sont en définitive une espèce peu répandue. Peut-être imaginaire. Hommes dignes de ce nom, où êtes-vous ? Pour elle qui écrit ces lignes au lendemain d’une seconde guerre mondiale où l’Europe a achevé de se suicider, les meilleurs ne sont-ils pas déjà morts ?